Le 3 décembre 1858, Gustave Flaubert à Ernest Feydau: « Écrivons, nom d'un pétard ! Ficelons nos phrases, serrons les comme des andouilles et des carottes de tabac. Masturbons le vieil art jusque dans le plus profond de ses jointures. Il faut que tout en pète, monsieur. »

Almanachs révolutionnaires
Ces petits livres représentent avec fidélité les opinions de l'époque en même temps que ses nombreuses et étranges fluctuations :aux conseils, aux recettes, aux pronostics, aux énigmes, aux charades, ils ont fait succéder les prédictions menaçantes des partis, la satire des choses et des individus, le récit et les appréciations humoristiques des principaux événements de l’année. Les almanachs des ouvriers, des cultivateurs, des bergers, des poètes, des littérateurs se sont transformés, pour la plupart, en manuels civiques, en abécédaires républicains ou en catéchismes royalistes, cherchant les uns et les autres à propager parmi les masses des sentiments d'affection ou de haine pour la République ou pour la Royauté. Ils méritent donc une place parmi les innombrables publications de la Révolution française : ils méritent aussi une sérieuse étude.

Mimi Cello
La vieille dame aux cheveux coupés comme ceux d'une petite fille qui vient chaque matin à l'épicerie-boulangerie du village essaie toujours de nous faire rire. Aujourd'hui elle achète un pain, quatre poires, un paquet de galettes de riz et se plaint, en enfonçant tout ça dans un sac en papier, du cadeau que lui ont fait ses enfants: c'est une espèce de télévision, un écran mais pour les gosses. "Quand on allume, il n'y a que des bêtises, des histoires sans queue ni tête qui ne m'intéressent pas du tout...". C'est décidé: elle reportera cet écran au magasin où il a été acheté et demandera en échange une télévision normale.

Salut Leo !

Sur cette route
Nul ne vient
Déclin de l'automne