Almanach du diable
Contient des prédictions très curieuses pour les années 1737 et 1738, aux enfers, in-24°. Cette plaisanterie contre les jansénistes était l’ouvrage d’un certain Quesnel, joyeux quincaillier de Dijon. Elle est devenue rare, attendu qu’elle fut supprimée pour quelques prédictions trop hardies. Les jansénistes y répondirent par un lourd et stupide pamphlet dirigé contre les jésuites et supprimé également. Il était intitulé : almanach de dieu, dédié à M. Carré de Montgeron, pour l’année 1738, in-24°, au ciel.

La Jamais Contente a été le premier véhicule automobile à franchir le cap des 100 km/h.
La Jamais Contente était une voiture électrique en forme de torpille, construite par la Compagnie Générale Belge des Transports Automobiles. Le nom de la Jamais Contente est inspiré du caractère de la femme de son premier pilote, le Belge Camille Jenatzy, dit lui-même "le Diable Rouge" à cause de sa barbe rousse. La vitesse atteinte par la Jamais Contente en 1899 - 105,882 km/h - pulvérisait le record du comte Gaston de Chasseloup-Laubat qui était de 92,78km/h. Dès 1902, le record de La Jamais-Contente fut battu à son tour par la voiture à vapeur, de Léon Serpollet (120,77 km/h).

Dans vos paniers
Les légumes de Décembre sont les mêmes que ceux de janvier mais cependant meilleurs, comme étant plus récens. Mais il est rare que les tomates, appelées par le vulgaire "Pommes d'amour", aillent au-dela de la S. Thomas.
La Tomate, étoit un légume presque entièrement inconnu à Paris il y a quinze ans. C'est à l'inondation des gens du Midi que la Révolution a attiré dans la capitale qu'on doit de l'y avoir acclimaté. D'abord fort cher, il est ensuite devenu très-commun. On en fait d'excellentes sauces qui donnent au plus médiocre un goût délicieux. On s'en sert comme coulis dans les potages au riz en gras, la tomate lui communique cette saveur aigrelette extrêmement fine et appétissante, connue en médecine sous le nom de grata aciditas. On en fait un plat d'entremets délicieux: après en avoir ôté les pépins, on la bourre d'une farce savante, ou même tout uniment d'une simple chair à saucisses pétrie avec un tiers de mie de pain rassis, dans laquelle on a mêlé une gousse d'ail, persil, ciboules, estragon hâchés... On met à cuire avec une bonne redingote de chapelure... Comme ce met est nouveau à Paris, la recette ne s'en trouve dans aucun dispensaire, et nous croyons ajouter au mérite de cet Almanach, et acquérir quelques droits à la reconnaissance de nos gourmands concitoyens en la consignant ici.

Fous du volant

À la Saint-Corentin,
Le plein hiver glace le chemin