Il faut bien comprendre que les almanachs ne sont pas apparus par hasard. Ils sont le fruit d'un besoin, celui d'apprendre. Les almanachs deviennent, à partir des XVème-XVI ème siècles, les instruments essentiels de la popularisation et de la vulgarisation du savoir. Ils aident le commun des mortels à s'y retrouver dans un calendrier "classique" qui ne manque pas de complexité: durée des mois de l'année, lettre dominicale, jour des principales fêtes, calcul de la date de Pâques. Jusqu'au premier quart du XVI ème siècle, les jours de l'année ne sont pas systématiquement numérotés ; de plus, les calendriers permanents couvrent plusieurs années ; les almanachs vont aider à la compréhension en se limitant à une période fixe, celle de l'année civile. S'ajoute à ce besoin de comprendre le calendrier celui, à une époque où on se fait pas trop la différence entre astronomie et astrologie , de savoir ce que va être l'année suivante sur le plan météorolo-astronomico-astrologique. C'est ainsi qu'on voit apparaître en France au XVI ème siècle des almanachs prophétiques contenant des prédictions astrologiques, appelées pronostications.

Voyez cet oiseau sur la branche, il semble toujours prêt à s'envoler ; l'imagination est de même. Toujours emportée par le tourbillon du sang et des esprits ; une onde fait une trace, effacée par celle qui suit ; l'âme court après, souvent en vain : Il faut qu'elle s'attende à regretter ce qu'elle n'a pas assez vite saisi et fixé : c'est ainsi que l'imagination, véritable image du temps, se détruit et se renouvelle sans cesse.

Déraison et dangers de l'engouement pour les chemins de fer:
Victor CONSIDERANT dénonce le procédé connu sous le nom de Chemin de fer, c'est-à-dire la construction d'immenses voies plates, armées de rails métalliques, exigeant des frais et des travaux énormes, procédé non seulement opposé aux véritables progrès de la civilisation, mais de plus contrastant si fort avec ces progrès, qu'il présente en vérité quelque chose de risible dans la barbare reproduction actuelle des massives et inertes voies des Romains.

Rencontre

À la Saint-Ildevert,
Est mort tout arbre qui n'est point vert