Dès que le soleil sera descendu dans les flots de la splendide Amphitrite, on apercevra la tête fauve de l'oiseau cher à Jupiter.

Le bouquet
la récolte des fleurs odorantes approche; déjà le printemps revêt sa robe de pourpre; déjà la terre féconde se couronne avec joie des productions de diverses couleurs que fait naître l'année. Déjà le lotier phrygien développe ses fleurs brillantes, les violiers ouvrent leurs yeux clignotants, le lion offre sa gueule béante, et, modeste en sa rougeur ingénue, la rose, découvrant ses joues virginales, rend honneur aux dieux et s'unit dans leurs temples aux parfums de la Sabée.

FETE DES MERES
Ceci est rapporté par la tradition, que Néron a contemplé sa mère morte et a loué la beauté du corps de cette dernière, il y a des gens qui l'ont rapporté, il y a des gens qui le nient, elle fut brûlée la même nuit sur un lit de table et/avec des funérailles sans frais, tant que Néron fut maître du monde, de la terre ne fut entassée /aucun tertre ne fut érigé ou la tombe clôturée, depuis, elle a reçu un petit tombeau par le soin/grâce à ses serviteurs, près du chemin de Misène et de la résidence du dictateur César,qui, la plus élevée/située au point le plus élevé de la côte, domine les golfes qui sont à ses pieds, le bûcher allumé, un affranchi d'Agrippine, Mnester/ nommé Mnester ("prétendant"), se transperça lui-même d'un fer/d'un poignard il est incertain si c'est par attachement pour sa patronne/celle qui l'avait affranchi ou par crainte de sa perte/son propre assassinat, beaucoup d'années auparavant, Agrippine avait cru et méprisé cette fin d'elle-même ( que je viens de montrer), en effet, à elle consultant au sujet de Néron, des Chaldéens/des mages RESPONDERUNT qu'il arriverait, qu'il serait empereur QUE OCCIDERET MATREM: et qu'il tuerait sa mère ; et celle-ci avait dit: Qu'il me tue, pourvu qu'il règne'': OCCIDAT, DUM IMPERET.

Si une fantôme en région lyonnaise est une grande femme sèche et dégingandée c'te p'tite fantômette ? où ce qu'elle est passée ?

Mamma Roma

Quand on se tarabâte trop, on se carcine les sanques.