Magie
Au 19ème siècle, l'achat d'almanachs par les paysans se faisait de façon ouverte. L'almanach était considéré comme une sorte de calendrier, avec en plus de conseils de jardinage du genre "semez vos radis à la lune montante". Il était un peu méprisé, mais regardé comme inoffensif, alors qu'il est le mode d'emploi annuel de l'Albert, dont la diffusion se faisait en secret. La vaste diffusion de l'almanach nous donne quelque idée de ce qu'a pu être la diffusion de l'Albert.
Parmi les recettes que donne le Petit Albert, les plus complexes nécessitent de ne pas se tromper sur les heures que chaque planète gouverne, les phases de la lune, etc ... D'où la nécessité, pour le profane, d'utiliser, conjointement un almanach. Lesquels almanachs, relatifs à une année précise, étaient également vendus par colportage.
Il y avait déjà des almanachs du temps du pasteur Oberlin,(voir 20 janvier) puisque celui-ci se préoccupe de les expurger. Voici ce que je lis dans la brochure distribuée par le presbytère de Waldersbach à l'occasion du bicentenaire du célèbre pasteur :
Dans l'embrasure de la fenêtre, nous voyons, à droite, l'introduction à l'almanach, à gauche une feuille de cet almanach. Ce fut une grande joie pour Oberlin d'arriver à le publier. Composé de quatre feuillets, un par trimestre, il portait en marge la mention des éclipses, le coucher et le lever du soleil, les signes du zodiaque.

Le 15 mai, a lieu la fête de Mercure. Le dieu qui a dans ses attributions l'éloquence, le commerce, les voyages et les vols, est représenté avec des ailes aux pieds, aux épaules, à sa coiffure, et à la baguette nommée caducée qu'il tient entre ses mains. Les ailes de Mercure sont les ailes du vol humain. Elles ont une intimité si profonde qu'on peut dire qu'elles mettent à la fois du vol en nous et du ciel en nous. Elles sont douées de la plus grande des réalités poétiques: la réalité onirique.

Pour obtenir un kg d'essence absolue de jasmin, il faut recueillir environ sept millions de fleurs. Autant dire que le jasmin naturel est cher, réservé aux parfums de luxe, dont la plupart eux-mêmes préfèrent employer une version synthétique. Le jasmin, mêlé à la rose, a fait le grand succès du parfum Joy (1930), pour lequel Jean Patou disait qu'il fallait 10 600 fleurs de jasmin pour produire une once de parfum.

Une balade à moto

À la Sainte-Denise,
Le froid n'en fait plus à sa guise.