Il y a huit mois environ...
C'est dans L’Almanach lorrain de Pont-à-Mousson de 1875, que Guy de Maupassant publie pour la première fois sa nouvelle, La Main d’écorché, sous la signature de Joseph Prunier.

Les casse-noisettes vivent en petites troupes comme les autres manakins, mais sans se mêler avec eux ; ils se tiennent plus ordinairement à terre, se posent rarement sur les branches et toujours sur les plus basses. Il semble aussi qu'ils mangent plus d'insectes que de fruits. On les trouve souvent à la suite des colonnes de fourmis qui les piquent aux pieds et les font sauter et faire leur cri de casse-noisette. Ils sont fort vifs et très agiles ; on ne les voit presque jamais en repos, quoiqu'il ne fassent que sautiller sans pouvoir voler au loin.
Nous donnons le nom de Casse-Noisette à cet oiseau parce que son cri représente exactement le bruit du petit outil avec lequel nous cassons les noisettes.

Entre Agathe et Augustin ( en vosgiens):
Agathe : Gâgat(h)e ; alouette : alouotte - Ène alouotte n’fait mi l’euhhî-fûs : une alouette ne fait pas le printemps ; âne : bourricot - Lo mulet, lè mûle, lo bourricot, lè bourrique, volo dès ettolêges prâtiques po lè montène : le mulet, la mule, l’âne, l’ânesse, voilà des attelages pratiques pour la montagne ; araignée : filêre ; araignée domestique : èlètêre ; arbre : êbe ; arbre fruitier : êbe frutî ; arc-en-ciel : coronne Saint Linâd ; argent : sous ; argile : guiaise - Lè grêsse têrre ettèche ês hh’melles : l’argile attache aux semelles ; asile psychiatrique : mâhon d’fous - Lès taquès, les taquottes sot piècis dos les mâhons d’fous : les simples d’esprit, les folles, sont placés dans les hôpitaux psychiatriques ; assaisonnements : essaisonnemots ; Augustin : Gustin .

Dernière réponse

Çu qu’o fait aujud’(h)euy, o n’lo fairè mi d’main (ce qu’on fait aujourd’hui, on ne le fera pas demain)