Le persil est très répandu dans tout l'hémisphère Nord où son usage est généralisé.
Il existe du persil hollandais, du persil de Hambourg, du persil plat, frisé, odorant, bulbeux, tubéreux, un persil japonais, un persil de Naples, un persil des moissons, un persil de la mer ; on l'appelle encore persin, parsley, persel, prezzemolo, petrosello. Ajouté à l'ail, il devient persillade.
Le persil est diurétique, dépuratif et sudorifique. Les Romains s'en faisait des guirlandes autour du cou pour dissiper les intoxications d'alcool.

Des insultes que récolta le jeune Gargantua son arrivée à Paris comme il compissait les badauds:
Carymari, Carymara ! Je renie bien ! fraudienne, vois-tu ben, la merde ? de po cap de bious ! das dich gott leyden send ; la martre scend ; ventre sainct Quenet ! Ventre goi ! par sainct Fiacre de brie, sainct Treignant ! je fai voeu à sainct Thibauld ; pasque Dieu, le bon prier Dieu ! le diable m'emporte ! Carymary ! Carymara ! par sainct Andouille, par saint Godepin, qui fut martyrisé de pommes cuictes ! par saint Foutin l'apostre ! ne dia madia, par saincte m'amie, nous somes baignés par ris

Goût russe
Le prince Potemkine, homme de confiance de Catherine de Russie, était sujet à des accès de mélancolie sur lesquels un parfait silence était gardé par son entourage. Lors d'une de ces crises qui n'en finissait pas, la tsarine commença à montrer son impatience devant la stagnation des affaires courantes: les actes s'entassaient dans des dossiers attendant la signature de Potemkine qui gisait au fond de sa chambre à laquelle personne n'avait le droit d'accéder. Un greffier subalterne du nom de Chouvalkine, devant la perplexité des Conseillers d'Etat, proposa ses services avec zèle. Chouvalkine prit l'énorme masse des dossiers sous le bras et s'enfonça avec audace à travers les longs couloirs et corridors du palais jusqu'à la chambre de Potemkine. Le loquet n'était pas tiré, il entra. Potemkine, pâle, enveloppé d'une vieille robe de chambre, se rongeait les ongles et le regarda s'approcher dans la pénombre sans broncher. Chouvalkine attrapa une plume et de l'encre sur la table, mit la plume dans la main de Potemkine et lui tendit les actes un à un pour qu'il les signât mécaniquement jusqu'au dernier. Après quoi Chouvalkine reprit la plume des mains de Potemkine et la reposa sur la table proche avec l'encrier. Puis il quitta la chambre sans autre forme de procès et revint triomphant auprès des Conseillers d'Etat avec sa pile de dossiers signés. "Comment est-ce possible ?", s'exclamèrent ceux-ci. Chouvalkine jubilait, pensant à son avancement. Mais une sorte de stupeur s'empara de ses interlocuteurs à mesure qu'ils consultaient les dossiers. On le fit approcher, lui désignant sur chaque acte l'endroit fatidique. C'était bien l'écriture du prince Potemkine mais partout c'était le nom de Chouvalkine qui était écrit: Chouvalkine, Chouvalkine, Chouvalkine...On dit que le zélé fonctionnaire ne s'en remit pas et sombra à son tour dans la neurasthénie.

Poterie à Port-au-Persil

A la Saint Grégoire taille la vigne pour boire.