Almanach.
Du XVe au début du XXe siècle, les almanachs figuraient après la Bible parmi les ouvrages les plus imprimés et les plus lus. Certains comportaient des pictogrammes afin de pouvoir être lus en rébus par les analphabètes. Outre les saints du jour et les bontés des saisons, on y trouve des contes, faits divers et coïncidences folles, télégrammes historiques, pensées de bon aloi, gourmandises de bouche, conseils potagers et horticoles, langage des fleurs, remèdes d'ancêtres et autres savoirs traditionnels.

Sardaigne
Le 17 janvier est un jour de cochon. C'est la saint Antoine, patron et protecteur des paysans qui se promène avec ses grelots et son cochon en laisse. A cette période de l'année, Carnaval approche et les âmes des morts errent dans les tempêtes sous des formes animales. Une des fêtes les plus célèbres et les plus anciennes de Sardaigne a lieu ce jour, c' est la fête des Mamuthones au village de Mamoïada. Les Mamuthones sont vêtus d’un pantalon blanc, de chaussettes montantes, d’une sorte de jupe courte, d’un corselet rouge sur une chemise et d’un gilet de peau porté avec le poil à l’extérieur. Sur le dos et au cou ils portent des grelots. Leur visage est couvert d’un masque noir en bois . Les Mamuthones défilent en un pas de danse lent, faisant sonner les clochettes en rythme. Ils sont encadrés par les Issocadores qui portent une sorte de casquette à rubans, un large pantalon bouffant bleu, une chemise blanche et un gilet rouge, parfois un châle lié à la taille. Ils tiennent en main une sorte de cravache ou de fouet ou de lasso qu’ils lancent dans le public de sorte à attraper ami, enfants, jeunes filles, etc. en criant des plaisanteries. Si la personne est prise ce sera un signe de bon augure. Le 17 janvier, la procession sort par groupes de 12 Mamuthones accompagnés de 8 Issocadorres. Ils reviennent dans les rues du village lors du dernier dimanche de Carnaval et pour Mardi Gras.

Bretagne
Selon le ministère de l'agriculture: le cheptel de cochons français, constitué en 2000 de près de 15 millions de têtes, est concentré à 99 % dans 19 000 exploitations. Les élevages bretons abritent plus de la moitié du cheptel. Les cheptels des élevages costarmoricains et finistériens, supérieurs à 2,7 millions de porcs, sont les plus importants. Cette concentration d'élevages intensifs a de nombreuses répercussions sur l'environnement. La concentration en nitrate des sols se retrouve dans les nappes phréatiques et partant dans l'eau de boisson. Les mêmes nitrates favorisent l'apparition d'algues vertes malodorantes et dangereuses pour l'environnement sur le littoral. Pour contrebalancer cette réputation fâcheuse, la société Le Cochon de Bretagne vient de concevoir un nouvel étiquetage permettant aux industriels d’affirmer que la viande Le Cochon de Bretagne utilisée dans leurs recettes est un « signe de garanties ». Ce nouvel étiquetage s’appuie sur quatre valeurs garanties : l’origine, l’élevage, l’aliment et l’environnement.

Pour faire apparaître les Mamuthones.

Il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va.