L’Almanach des Muses est une revue poétique fondée en 1765 par Sautreau de Marsy. L’objectif de l’Almanach des Muses était de proposer un choix de poésies récentes, avec des notes critiques et des informations sur l’actualité poétique. L'Almanach parut chaque année, depuis la date de sa fondation jusqu’en 1833.

Révisons nos Muses
Calliope qui a une belle voix : le « bien dire », la poésie épique
Clio qui célèbre : l'épopée, l' histoire
Érato l’aimable : la poésie amoureuse, l'art lyrique
Euterpe la toute réjouissante : musique à danser
Melpomène la chanteuse :tragédie chantée
Polymnie celle qui dit de nombreux hymnes : les chants nuptiaux, les chants de deuil, la pantomime, la rhétorique
Terpsichore la danseuse de charme : danse et poésie légère
Thalie la florissante, l’abondante : la comédie
Uranie , la céleste : l'astronomie
À l'origine (selon Pausanias), elles étaient trois : Aœdé pour la voix, Mélété pour la méditation et Mnémé, la mémoire. Ciceron ajoute Thelxinoe. Les muses sont filles des amours de Zeus et de Mnémosyne, la Mémoire divine. Elles furent conçues pour faire oublier aux hommes leurs maux et leurs soucis. Bienheureux l’homme qu’aiment les Muses - un doux chant coule de ses lèvres.

Etre dans la mouise: avoir de gros ennuis
ALLEMAGNE: Bei mir ist Flaute (c'est le calme plat) ; Bei mir ist Ebbe (c'est marée basse chez moi).
ALLEMAGNE/AUTRICHE: Ganz schön in der Patsche / der Tinte sitzen (être joliment assis(e) dans la panade / dans l'encre)
ANGLETERRE: To be in a pickle / in the soup (être dans la saumure/dans la soupe)
FRANCE (Marseille): Être dans la mouscaille
'Mouise' est un mot d'argot qui signifie 'misère' depuis 1892 ou 1895. Il vient de dialectes de l'est de la France (à Montbéliard, la 'mouesse' désignait une confiture grossière qui dans le Doubs, s'appelle la 'mousse' ; dans le sud de l'Alsace, la 'mouisse' est une bouillie dont le nom vient de l'allemand 'Mus': marmelade ou bouillie).

Invoucatioun à ma Musou

Il était dans la mouise
Et n’avait qu’une chemise.
Elle était dans la dèche,
N’avait même plus de bobèche.

Pour payer le loyer
Z’étaient dans la purée.
Tous les soirs, engueulade
A cause de la panade

Et elle pleurait : «Hélas,
On est dans la mélasse !
Tu m’as porté le s’rin,
On est dans le pétrin.