Calendrier julien
Le calendrier julien a été mis au point par Jules César sur les conseils de son astronome Sosigène d'Alexandrie et a probablement été prévu pour refléter une certaine année tropique, avec une année standard de 365 jours divisée en 12 mois et un « jour intercalaire » ajouté tous les 4 ans. Le calendrier est resté en usage jusqu'au XXe siècle dans quelques pays notamment ceux de tradition orthodoxe. Toutefois, ce système ajoute trop d'années bissextiles par rapport aux saisons astronomiques ; elles se produisent environ 11 minutes plus tôt chaque année. Il paraîtrait que César était au courant de ce décalage, mais n'y accordait que peu d'importance.

Horoscope
Emprunté en 1512 par le français au latin horoscopus, il signifie conjonctions astrales au moment de la naissance. Mais le mot latin venait lui-même du grec horoscopos composé de hora, heure et de skopein, examiner. Il s'agit de l'examen des influences astrales au moment de la naissance d'un individu pour prédire sa destinée.
Tous les dictionnaires étymologiques indiquent que le scope du français vient du grec skopein qui signifie, examiner. Dans la composition des mots français, scope est normalement perçu comme un élément signifiant, voir. Il se trouve, en effet, que dans la majorité des cas, ce scope correspond à : examiner avec les yeux. Magnétoscope, téléscope, microscope, périscope, etc., en sont les témoins. Tout simplement on regarde le petit, le lointain, on regarde à l'aide d'un enregistrement magnétique, etc. La pression du regard est suffisamment forte pour que stéthoscope nous intrigue. Que peut voir le médecin qui s'introduit dans les oreilles cet élégant bi-auriculaire en forme de lyre porté d'ordinaire sur sa blouse blanche comme symbole direct de ses pouvoirs inquisitoriaux sur les corps et les âmes ? Voir, rien, mais examiner, oui, avec les oreilles. Laënnec connaissait bien le grec, qui inventa l'appareil et forgea le mot en 1819. Sthêtos, poitrine, et skopein, examiner.

Conservation des pommes.
Une bonne manière de conserver les pommes, pratiquée par quelques fermiers d'Amérique, consiste à les mettre dans des tonneaux avec du sable. On emploie du sable qu'on a eu soin de faire sécher pendant l'été ; on en répand au fond du tonneau une couche sur laquelle on place un lit de pommes qu'on recouvre d'une couche de sable, et ainsi successivement jusqu'à ce que le tonneau soit rempli.
Cette méthode a l'avantage de préserver les pommes du contact immédiat de l'air, qui est la cause la plus active de leur destruction ; elle les prive aussi d'une humidité surabondante qui ne leur est pas moins nuisible. Le sable répandu également entre les pommes absorbe une partie de leur humidité, de sorte qu'elles ne conservent que ce qui est nécessaire pour les maintenir en bon état. On conserve ainsi l'arôme ou le bouquet qui leur est propre, et qui se perd lorsque les fruits restent exposés à l'air.
En disposant les pommes dans des tonneaux, dans des caisses ou même dans le coin d'une chambre, on les préservera de la gelée, de la variation des températures et de l'humidité.
On pourra par ce moyen prolonger la durée de ce fruit jusqu'aux mois de mai et de juin.

Odradek

Même à Kamakura
Qui l'eût cru
Perdure l'hiver